LIBOURNE ET LE LIBOURNAIS
La ville de Libourne, considérée sous l’Ancien Régime comme la « seconde ville de Guyenne », sous-préfecture depuis 1800, chef-lieu d’un arrondissement comprenant 9 cantons (Branne, Castillon-la-Bataille, Coutras, Fronsac, Guîtres, Libourne, Lussac, Pujols-sur-Dordogne, Sainte-Foy-la-Grande) est le centre administratif d’une région au passé riche. Si les prestigieux vignobles du Libournais (Saint-Emilion, Pomerol, Fronsac…) sonnent aux oreilles de chacun, les amoureux de l’Histoire n’ont pas oublié les noms de Coutras et de Castillon qui rappellent d’importantes batailles… Quant au peuplement ancien de la région, il offre aux préhistoriens et aux archéologues un champ de recherches remarquable.
LA SOCIETE
On comprend pourquoi, en 1928, un groupe de passionnés créa la Société d’études préhistoriques de Libourne.
En 1932, sa dissolution est décidée pour organiser sa transformation avec un objet plus large. Ainsi le 18 décembre 1932 est fondée la Société historique et archéologique de Libourne.
Le 21 novembre 1960, la Société historique et archéologique de Libourne obtient la reconnaissance d’utilité publique par décret (publié au journal officiel du 1960).
LA REVUE
Dès 1933 est créé le principal outil de la Société historique et archéologique de Libourne pour faire connaître ses travaux : la Revue historique et archéologique du Libournais, qui devient en 1982 la Revue historique et archéologique du Libournais et de la vallée de la Dordogne. Ce bulletin trimestriel est publié avec régularité jusqu’en 2009, à l’exception des quelques années où il ne connait que deux parutions (1943, 1944 et 1945) ou trois parutions (de 1946 à 1953 inclus). En 2010, il a été décidé de passer à une parution semestrielle.
Depuis le premier numéro, paru en 1933, ce sont plus de 300 bulletins qui ont paru jusqu’à aujourd’hui. Soit plus de 11.000 pages d’articles et de notes, signés d’environ 200 collaborateurs.